jeudi 29 décembre 2011

Bilan de l'activité B: Surveillance numérique



  1. Les composantes de notre initiative et leurs liens entre eux.
Le site Surveillance numérique (abrégé en SN dans le cadre de ce travail) est hébergé par Google Sites à l’adresse: https://sites.google.com/site/surveillancenumerique/. Il s’agit de notre page principale. Plus statique qu’un blogue, le site contient des ressources que nous voulons rendre disponibles en permanence. Il est graduellement enrichi de contenus (articles, documents et vidéos) que nous classons de manière à faciliter la compréhension de notre enjeu. Il contient également des liens vers des sites de référence sur l'articulation entre les médias et les droits et libertés des citoyens (par exemple : Mediawatch et La Quadrature du Net) et sur la société de surveillance (Réseau interdisciplinaire Challenge, Campagne internationale contre la surveillance globale, etc.). Enfin, le site met en évidence (sous l’en-tête) des liens vers le blogue SN, les groupes créés sur Facebook et Diigo et vers le blogue que nous avons créé pour l’activité C, Un œil sur les médias. Si celui-ci porte sur l’analyse des médias, il renferme néanmoins des articles pertinents à propos de notre enjeu.  
Le groupe SN créé sur Diigo  (http://groups.diigo.com/group/surveillance-numrique) nous permet de partager des signets avec d’autres usagers et de bénéficier de leurs trouvailles sur les thèmes de la surveillance numérique et de la protection de la vie privée dans les réseaux sociaux. Des liens vers les autres espaces de SN sont placés dans le descriptif du groupe et des signets de chacun des nouveaux contenus que nous publions y sont partagés (en particulier les billets du blogue SN). Certaines étiquettes ont été créées afin de pallier à des lacunes sur Diigo : « dataveillance » et « robots sociaux ». Nous avons donc contribué à enrichir le système de classification de ce site dans le domaine de la protection de la vie privée.
Le blogue de SN (sur Blogger : http://surveillance-numerique.blogspot.com/) nous permet d’effectuer des mises à jour rapides et fréquentes. Il est donc plus dynamique que la page principale. Nous y publions des billets qui relayent l’actualité, qui synthétisent des articles tirés du web ou des publications papier et qui publicisent des événements organisés par Surveillance numérique ou par ses membres. Le blogue tente également d’alimenter les discussions et les débats, grâce aux espaces ouverts aux commentaires.
Le blogue contient, dans la barre latérale, des liens vers la page principale, le groupe SN de Facebook, celui de Diigo et le blogue Un œil sur les médias. Une option permet aux personnes inscrites aux services de Google de s’abonner au blogue. Un fil RSS créé par RSS MIX affiche les nouveaux signets partagés dans le groupe SN sur Diigo, un autre présente les signets publics répondant à une série d’étiquettes en lien avec notre enjeu sur les sites Diigo et Delicious (par exemple : « cybersurveillance » et « cybersécurité ») et un troisième, que nous avons fabriqué à l’aide des outils Feedity et RSS MIX, présente les mises à jour des blogues SN et Un œil sur les médias, ainsi que du site web SN.     
À la suite de chaque billet, des options de partage sont offertes pour favoriser leur diffusion sur d’autres plateformes (Facebook, Blogger, Google + et Twitter) et par courriel.
Le groupe SN sur Facebook (http://www.facebook.com/groups/289339031086513/) nous permet de faire de la publicité pour l’ensemble des espaces de SN auprès des 450 usagers de Facebook qui en sont devenus membres et qui sont principalement issus de notre graphe social. Il diffuse également de l’information, des liens, des contenus et des invitations à des événements. Le groupe est ouvert aux contributions et aux commentaires des autres membres, ce qui en fait un espace de partage et de discussion dynamique.
Une page Facebook publique a également été créée à l’adresse suivante : http://www.facebook.com/#!/pages/Surveillance-num%C3%A9rique/157503731013531?sk=wall. Le but est d’attirer des usagers de Facebook que nous n’avons pas sollicités parmi nos propres « amis » et de favoriser le référencement de SN  par les moteurs de recherche. Ainsi, sur Google,  la page Facebook apparaît comme 10e résultat pour les mots-clefs « surveillance+numérique », alors que le groupe sur Diigo n’occupe que la 75e place et le blogue, la 148e (en date du 30 novembre 2011).
Le blogue et le site web offrent aux visiteurs de s’abonner à un fil RSS pour les tenir à jour des nouvelles publications sur ces deux espaces, sur le blogue Un œil sur les médias et au sein du groupe Surveillance numérique de Diigo. Le fil RSS a été obtenu par le biais de l’outil Feedity.
Le projet dans son ensemble favorise une division des tâches dans la promotion de notre enjeu. Diigo nous permet de bénéficier du filtrage collaboratif opéré par des personnes directement concernées par notre enjeu et qui en sont des spécialistes ou des prosélytes. Leur travail de débroussaillage du web est ensuite relayé sur le site, le blogue, ainsi que le groupe et la page officielle Facebook de SN, qui visent un public plus général, c’est-à-dire celui que nous voulons sensibiliser et informer. En retour, nous avons nourris ces spécialistes et prosélytes avec nos propres signets.


Le public général, peu informé de notre enjeu, en plus d’être la cible privilégiée de notre campagne, a pour fonction de répandre l’information que nous lui divulguons auprès de leur propre graphe social. En nous concentrons sur les médias sociaux, en variant les formes de notre présence sur le web et en décloisonnant les sections du web qui portent sur notre enjeu (réseaux sociaux hétéroclites où l’information circule abondamment versus sites spécialisés où l’information circule dans des cercles restreints), nous espérons que certains contenus que nous partageons avec les internautes connaîtront une propagation virale.


Le choix de Facebook comme outil de promotion n’est pas innocent, car nous voulons cibler les internautes qui sont le plus à même de disséminer leurs informations personnelles sur le web et cette plateforme sociale est passée maître dans l’art de recueillir de telles informations. Il s’agit donc de sensibiliser les usagers là ils sont les plus vulnérables.


  1. Description des activités que nous avons menées.


2.1. Nous avons publié 22 billets sur notre blogue, soit des listes de sites à consulter, soit des articles, soit des résumés d’articles.  


2.2. Nous avons mené une veille sur Google Reader afin de relever des sites, des blogues et des articles pertinents et de les partager avec nos groupes sur Diigo et Facebook (également relayés sur notre blogue par le biais d’un fil RSS et de billets).


2.3. Nous avons partagé 112 signets reliés à notre enjeu avec la communauté Diigo, 61 avec le groupe SN et une vingtaine avec trois groupes Diigo dont nous sommes membre, militant pour des enjeux similaires ou œuvrant dans le domaine des nouvelles technologies. Nous avons aussi partagé nos billets, nos sites et des signets avec le groupe INF6107 (dans le cadre des activités A et C), puis nous avons partagé les signets pertinents de ses membres avec ceux du groupe SN.     


Nous avons enfin invité près de 90 usagers de Diigo à rejoindre notre groupe, qui ont été sélectionnés en raison de leurs intérêts en matière de protection de la vie privée et de cybersurveillance. Pour les trouver, nous avons fait des recherches sur les étiquettes « vie privée », « cybersurveillance » et « surveillance numérique » et avons invité les personnes qui ont posté de nombreux signets en la matière, que nous avons jugé pertinents. De plus, nous nous sommes inscrit à plusieurs groupes Diigo consacrés à des thèmes similaires aux nôtres afin de partager nos signets avec eux et de faire bénéficier leurs trouvailles à nos membres.   


2.4. Nous avons invité tous nos « amis » Facebook à adhérer au groupe Surveillance numérique de cette plateforme, ce qui a permis la venue de plus de 450 membres, puis nous nous sommes inscrit à tous les groupes Facebook francophones portant sur la protection de la vie privée (cinq au total), à la suite de quoi nous avons publié un message d’invitation sur leur mur respectif, afin que leurs adhérents s’inscrivent à notre groupe, ce qui nous a donné accès à environ 4000 personnes déjà sensibilisées à cet enjeu.
Nous avons publié régulièrement des liens et des contenus sur le mur de notre compte personnel et des groupes Facebook auxquels nous avons adhéré, en particulier les billets du blogue SN et des listes de liens trouvés au cours de nos veilles informatives sur Diigo et Google Reader.
Enfin, nous avons répondu aux commentaires et aux questions des membres du groupe et organisé un événement en son sein, au cours duquel les membres étaient invités à partager des solutions avec les autres pour limiter la quantité d’informations personnelles qu’ils essaiment dans leur quotidien (par exemple : payer comptant dans les commerces plutôt que par carte bancaire/crédit, porter une broche infrarouge pour aveugler les caméras de surveillances positionnées dans les espaces publics, etc.). L’événement en question, cependant, est passé inaperçu.


  1. Les statistiques de fréquentation sur notre page centrale.


Le site web :


·         Le site n’a reçu que sept visites et 6 visiteurs différents (en excluant notre présence);


·         Un seul visiteur a réellement visité le site. Il provenait de Diigo, a passé un peu plus de 5 minutes sur le site et consulté 4 pages. Les autres sont restés 25 secondes et moins, le temps de jeter un simple coup d’œil;


·         86 % des visiteurs provenait de Sherbrooke (43 % de la ville même et 43 % d’une municipalité fusionnée), soit des personnes provenant de notre réseau (c’est la ville de résidence d’un bon nombre de nos amis), soit des personnes qui recherchent des internautes vivant près de chez elles et ayant des intérêts similaires;  


·         Le blogue Un œil sur les médias a été notre référent le plus important, avec quatre visites de trois visiteurs. L’analyse des statistiques de ce blogue nous laisse penser que les visiteurs provenaient du site Diigo.


·         Diigo nous a référé le lecteur le plus intéressé, en raison du temps passé sur le site et du nombre de pages vues par ce dernier. Nous pensons qu’il s’agit d’une personne déjà sensibilisée à notre enjeu.  


·         86 % des visiteurs provenaient d’un référant issu de nos activités menées sur le web social et 14 % (1 sur 7) du moteur de recherche Google.


Tableau 1 : visites sur le site web de SN : du 26 octobre au 26 novembre



Graphique 1 : origine géographique des visiteurs du site web de SN



Le blogue :


·         Les visites proviennent de 51 sources, dont 24 sont authentiques, 2 sont suspectes (spamming) et 25 sont le fait d’une activité de spamming.


·         Le principal référant est Google, par le biais des mots-clés « surveillance+numérique », avec 45,8 % des sources authentiques, suivi de Facebook, avec 37,5 % des sources.


·         Les deux autres référents sont le blogue Un œil sur les médias et le site Diigo, avec 8,3% des sources authentiques chacun.


·         3,9 % des visiteurs semblent provenir du moteur de recherche de blogues Realtime Blogsearch. Cependant, puisqu’aucune activité ne provient d’autres moteurs de recherche du même type (à commencer par celui de Blogger, site auquel nous sommes inscrit), nous pensons qu’il s’agit de spams.


·         Les autres visites ne peuvent être prises en compte, puisqu’elles sont le résultat d’une activité de spamming évidente.


·         Plus de la moitié (54,2 %) des sources sont le résultat de notre présence sur le web social.


·         Nos visiteurs proviennent majoritairement du Canada (46%). Le nombre élevé de visiteurs américains, allemands et russes s’explique vraisemblablement par le spamming. Les visiteurs venus de France (5%) proviennent probablement de Diigo et/ou de Facebook, en raison du grand nombre d’amis de notre réseau social et de membres du groupe SN sur Diigo qui vient de ce pays.



Tableau 2 : visites sur le blogue SN: du 29 octobre au 29 novembre




Graphique 2 : origine géographique des visiteurs du blogue SN. Nombre de pages vues

Tableau 3 : origine géographique des visiteurs du blogue SN (%)




Graphique 3 : Répartition des sources légitimes du blogue SN


Tableau 4: répartition des sources légitimes du blogue SN


Tendance générale :


·         Les visiteurs du site web et du blogue SN proviennent pour plus de la moitié (54,2%) des espaces que nous animons sur le web social. Le moteur de recherche Google nous a apporté la balance (45,8%)





  1. Les principaux facteurs qui, selon nous, ont pu aider ou nuire à la visibilité de notre initiative.


Nuisances :


·        Le mauvais référencement du site web dans les moteurs de recherche.


·        Le fait de tenter de rejoindre un public général plutôt que des personnes déjà intéressées par notre enjeu. Leur attention est plus difficile à capter et il est difficile de les inciter à participer aux discussions;


·         Le trop grand nombre de sollicitations que reçoivent les membres de Facebook, qui entrent en concurrence avec nous, ainsi que la gravité du sujet, qui tranche avec la légèreté de la majorité des discussions qui y ont lieu (en particulier dans notre propre réseau, constitué pour le tiers de membres de l’École nationale de l’humour);


·         L’absence de répliques à des billets d’autres blogueurs en rapport avec notre enjeu. De telles répliques et commentaires auraient attiré les blogueurs concernés, ainsi qu’une partie de leurs lecteurs. Cependant, il se serait agit de personnes préalablement sensibilisées.


·         Une mauvaise répartition de notre temps : trop de travail passé à produire du contenu et trop peu sur la discussion et le tissage de liens avec d’autres internautes.


·         Le manque de temps :


a)      Pour nous investir dans la promotion de notre enjeu (aucun temps disponible la fin de semaine, alors que par expérience, nous pouvons dire que c’est le meilleur moment pour être actif sur Facebook et obtenir de la visibilité;


b)      Pour que les personnes que nous rejoignons à l’aide de nos différentes activités parlent de SN et partagent ses contenus parmi les membres de leurs réseaux sociaux;


c)      Pour que ces mêmes personnes se rencontrent, discutent entre elles et s’approprient l’espace convivial mis en place par SN.


Facilitateurs :


·         La multiplicité des plateformes utilisées et des hyperliens qui les relient entre elles;


·         La multiplicité des contenus véhiculés (vidéo, audio, écrits, images);


·         La formation d’une communauté d’intérêts constituée autour de notre enjeu dans Diigo;


·         La valeur ajoutée que nous offrons à l’information et aux contenus que nous véhiculons pour les internautes, en raison du filtrage, du classement et de la synthèse de l’information que nous effectuons;


·         La présence d’un important  réseau social que nous avions établi antérieurement sur Facebook, dans lequel les membres nous font confiance et n’hésitent pas à diffuser notre enjeu au sein de leur propre graphe social;


·         Une conjoncture favorable envers notre enjeu : le mouvement international des Indignés, les démêlées de Facebook avec la justice européenne en raison de la manière dont l’entreprise gère les données personnelles de ses utilisateurs, l’avènement d’un nouveau phénomène inquiétant dans les réseaux sociaux (les robots sociaux), etc.;


·         Des mises à jour fréquentes;


·         La facilité et la multiplicité des moyens, pour les visiteurs, de s’inscrire au blogue et aux groupes sur Facebook et Diigo, ainsi que pour demeurer au courant des mises à jour et des événements liés à SN (les fils RSS, par exemple);   



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